La gemmothérapie est une branche de la phytothérapie, au même titre que l’aromathérapie (thérapie par les huiles essentielles) puisqu’elle aussi est entièrement basée sur l’usage des plantes médicinales.
Comme je l’explique, la phytothérapie exploite toutes les parties des plantes (feuilles, racines, résine, fleurs, …). Chaque partie d’une plante a des vertus propres et renferment des principes actifs précis.
La gemmothérapie, quant à elle, utilise exclusivement les bourgeons des plantes.
En effet, la plante lorsqu’elle est en phase de croissance et produit des bourgeons, concentre la majorité de ses principes actifs dans la croissance et la protection de ses sommités (fleurs, feuilles, branches).
Logiquement donc, les bourgeons renferment une forte concentration de nutriments nécessaire à la plante… tout autant qu’à nous : minéraux, vitamines, oligoéléments et bien d’autres.
A mesure que la plante croit, ses nutriments se dispersent et se diluent pour en nourrir chaque partie.
La première est sa concentration en alcool qui est importante dans les macérats mères et très faible dans les macérats glycérinés.
La deuxième est la concentration en principes actifs.
En effet, dans le cas des macérats glycérinés, afin de garantir une teneur en alcool quasi voire totalement nulle, il est nécessaire de pratiquer une dilution importante de la solution. Ainsi, les principes actifs sont eux aussi très dilués et, un peu à l’image de l’homéopathie, vous ne consommez à chaque prise qu’une infime partie.
Le macérât mère au contraire est très concentré et démontre donc en général son efficacité plus rapidement.
Le macérât glycériné n’est pas dénué d’intérêt pour autant, bien au contraire !
Il est très précieux pour traiter les personnes dont la consommation d’alcool est totalement proscrite pour des raisons variées : grossesse, allaitement, alcoolisme, pratique religieuse, etc.
Sans compter que la gemmothérapie est une arme de choix pour aider à traiter des populations fragiles comme les bébés, les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes ou allaitantes où, bien entendu, la consommation d’alcool, même très dilué, serait toxique.
La douceur et la progressivité de leur action garantissent en effet un traitement sans risque et sans contre indications. Les bourgeons peuvent donc être administrés à tout le monde, en toute sécurité.
Attention ! Comme toute thérapeutique, leur dangerosité existe et se situe dans le choix des plantes et des synergies, ainsi que dans la posologie.
Là encore, je vous déconseille fortement d’entamer une quelconque cure sans l’avis d’un professionnel, naturopathe, phytothérapeute ou herboriste qui sauront vous donner des conseils avisés.
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